COMME DES
FINIRONS-NOUS
MAÏS OGM ?
Lettre du Dr Jean-Pierre Willem
27 mars 2021
Chirurgien et anthropologue, le Dr Jean-Pierre Willem a longtemps été médecin itinérant, ses missions l’ayant conduit de l’Afrique à l’Asie. Fort de cette enrichissante expérience, il a créé la Faculté Libre de Médecines Naturelles et d’Ethnomédecine à la Sorbonne (1986), ouverte au public, et l’Association humanitaire « Les Médecins Aux Pieds Nus » (1987). Diplômé dans la plupart des disciplines médicales (Acupuncture, Homéopathie, Phytothérapie, Aromathérapie), il est reconnu par ses pairs comme chef d’école. Il a écrit une douzaine d’ouvrages dont certains sont des best-sellers traduits dans plusieurs langues.
Cher maïs, euh… amis !
Quand allons-nous enfin y voir un peu clair ?
Il y a quelques temps, les Français se tracassaient de voir que la campagne de vaccination allait bon train, surtout ailleurs qu’en France.
Aujourd’hui coup dur pour les « provax », ceux qui seraient, contrairement aux « antivax », pour le vaccin : les variants leur mettent le doute, sans parler de la polémique autour du vaccin AstraZeneca.
Quant à la majorité des Français qui ne sont ni « pour » ni « contre », ils ne savent plus à quel (vac)saint se vouer !
Je ne parle même pas des anti-masques qui se sont déchaînés sur Facebook jusqu’à la fin de l’été passé pour moquer les gestes barrières et crier à la dictature sanitaire.
Il y a eu aussi les campagnes anti-confinement menées contre les « enfermistes ».
Puis les antivax ont mis en garde contre l’ARN messager des vaccins Pfizer et Moderna.
Ils soutenaient mordicus que cette nouvelle technique menacerait gravement notre génome et nous transformerait en OGM.
Pour éviter de se transformer en maïs OGM, faut-il tourner le dos à la médecine allopathique et Big Pharme ?!
Gardons notre calme.
Désormais, deux motifs de préoccupation subsistent : d’abord, serons-nous capables de tenir encore plusieurs mois dans ce contexte de privation de liberté, le temps que la vaccination de masse produise ses effets positifs ?
Ensuite, saurons-nous résister au torrent de ‶fake news″ déversées sur les réseaux sociaux ?
La résilience face à l’épidémie et le discernement contre la désinformation sont les deux clés d’un avenir plus serein.
Que penser des vaccins ?
Appliquer le principe de précaution
Je ne suis pas tout à fait contre les vaccins dès lors qu’on n’y ajoute pas d’additifs autrement dit des adjuvants, type aluminium, un minéral neurotoxique.
C’est ainsi que le vaccin Sanofi-Pasteur a stoppé sa fabrication : il recelait des protéines recombinantes et le sempiternel aluminium.
Peut-être le patron a-t-il lu ma Newsletter !
Lors de ma dernière Newsletter, j’ai conseillé Moderna, composé d’ARN messager, dès lors qu’il ne présentait pas de problème avec le circuit du froid et ne demandait qu’une injection.
Aujourd’hui leur recherche se porte sur les effets éventuels chez les enfants.
Les coronavirus sont une famille de virus qui renferment l’ARN et dont on sait qu’ils peuvent muter et évoluer rapidement.
C’est par la nature même de ce nouveau coronavirus que l’on émet l’hypothèse de possibles mutations.
C’est ainsi que l’on découvre chaque semaine un nouveau mutant que l’on désigne sous le terme de variant.
Ce fut le cas pour la grippe espagnole, qui frappa en trois vagues s’étalant sur deux ans (70 millions de morts !).
C’est ainsi que les mutations peuvent entraîner une large variété d’effets différents.
S’il y a mutation, celle-ci peut être plus agressive.
Elle peut augmenter la contagiosité du virus en le rendant plus facilement transmissible entre les hommes ou plus virulent, c’est le cas du variant anglais.
Le vaccin AstraZeneca : le vrai du faux
Nouveau coup dur. Décidément, la France et l’Europe jouent de malchance avec le vaccin AstraZeneca.
Suspendu dans une quinzaine de pays de l’Union européenne, le sérum anglo-suédois est pourtant aujourd’hui l’un des trois piliers de la stratégie vaccinale, avec le Pfizer-BioNTech et le Moderna.
Depuis plusieurs jours, plus de la moitié des premières injections dans l’Hexagone sont signées AstraZeneca.
Au total, 1,4 million de Français ont reçu une première dose.
Ils devaient être 6 millions à la fin du mois de mars.
Et pourtant, la situation sanitaire est telle qu’il n’y a plus une minute à perdre.
La troisième vague gronde, il faut poursuivre la vaccination.
Le gouvernement continue malgré tout de se montrer confiant, et jure que les déboires du laboratoire ne mettront pas ses plans en péril.
Reste à espérer que les doutes seront levés par les autorités européennes.
A la date du 13 mars, 54 571 cas d’effets secondaires ont été recensés au total.
Ces chiffres sont ceux de la très officielle base de données européenne des rapports d’effets indésirables susceptibles d’être liés à l’utilisation des médicaments.
Il ne s’agit pas d’effets secondaires bénins : les trois quarts sont jugés sérieux par la même source.
Ce sont :
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Des troubles du système nerveux ;
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Du système musculosquelettique ;
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De la sphère gastro-intestinale.
Ce serait le même tableau clinique que pour le vaccin Pfizer (février 2021).
Ces chiffres ne sont pas une nouveauté : les personnels soignants ont développé des effets secondaires, suite aux injections.
À ce jour 1/3 tiers seulement des personnels soignants français s’est fait vacciner.
Face à ce refus massif, le gouvernement songeait à imposer une obligation vaccinale aux personnels soignants. Ils refusent de se soumettre à cet oukase pour 2 raisons :
La première, c’est la multiplication des effets secondaires immédiatement après la première injection.
La seconde, c’est le manque complet de recul sur les effets secondaires à long terme de ces soi-disant « vaccins » qui sont en réalité des thérapies géniques et non des vaccins au sens classique du terme.
Le vaccin Novavax : quel est donc que cet oiseau rare ?
Le 2 février 2021, le laboratoire Novavax a publié les résultats préliminaires de tests cliniques évaluant son vaccin NVX-CoV2373 contre la COVID-19.
Très immunogène, ce vaccin a réussi chez les macaques à obtenir ce qu’aucun vaccin contre la COVID-19 n’avait obtenu jusque-là : une immunité stérilisante, sans traces de virus dans les voies respiratoires après infection expérimentale.
De plus, des résultats antérieurs portant sur les effets de son adjuvant laissaient espérer une immunité capable de s’adapter aux variations virales, une propriété essentielle en ces temps de variants émergents.
Depuis quelques mois, ce vaccin, d’un type diffèrent des autres vaccins en développement avancé, est suivi de près par la communauté scientifique, intriguée par les très bons résultats obtenus chez les macaques et par l'influence de son adjuvant particulier, la Matrix-M, sur l’immunité obtenue après vaccination.
De quoi se compose le vaccin NVX-CoV2373 ?
Ce vaccin se compose de protéines Spike (S) de SARS-CoV-2, dans leur intégralité, zone transmembranaire incluse.
Produites dans des cellules d'insectes (issues de larves) infectées par un baculovirus recombinant, ces protéines sont légèrement modifiées, pour que la « charnière » entre les deux sous-unités de (S) soit stable, la protéine (S) étant alors immobilisée dans sa configuration avec la cellule cible.
La partie transmembranaire de ces protéines est insérée dans des nanoparticules lipidiques.
On obtient ainsi des « rosettes » portant chacune quelques copies de (S), présentées aux cellules immunitaires comme c'est le cas avec une particule de SARS-CoV-2.
A cette construction est ajouté un adjuvant original, développé par Novavax, la Matrix-M, un dérivé de saponines extraites du bois de Panama (saponaria molina).
Les effets indésirables survenus après l'injection étaient moins intenses chez les personnes de plus de 60 ans et plus fréquemment observés après la 2e injection (fatigue, maux de tête, courbatures ; durée moyenne de 2 jours).
De plus, ces résultats renforcent les arguments des professionnels de santé et des épidémiologistes, qui insistent sur l'importance de tout mettre en œuvre rapidement, pour éviter que les variants B. 1.351 et P.l ne deviennent prévalents en Europe : mesures barrières renforcées, réduction des contacts, séquençage plus systématique des virus circulants, isolement strict des personnes infectées par ces variants, vaccination au plus vite des personnes vulnérables, strict respect des calendriers de vaccination, etc.
La présence de l'adjuvant Matrix-M a permis d'utiliser de petites doses de vaccin et d'obtenir néanmoins des taux d'anticorps neutralisants observés chez des patients ayant eu une forme asymptomatique de COVID-19.
De plus, l’ajout de Matrix-M s'est ensuivi d'une réponse cellulaire robuste.
Ces résultats de bonne immunogénicité ont été mis en évidence 35 jours après 2 injections de vaccin à 3 semaines d'intervalle (5 μg de vaccin + 50 μg de Matrix-M).
Des taux significatifs d'anticorps neutralisants étaient toujours mesurables 6 mois après les injections.
Les effets indésirables ont essentiellement été des réactions post-injection : maux de tête, courbatures, fatigue, réaction locale au point d'injection.
Je note que le grand changement est la présence d’un adjuvant naturel (et non l’aluminium) qui renforce les capacités du vaccin.
Vaccination non obligatoire : connaissez vos droits ?
Le Conseil de l'Europe a pris une résolution le 27 janvier dernier, contenu dans le document 2361/2021.
Il déclare que toute obligation de vaccination est désormais illégale par défaut : personne ne peut être vacciné contre sa volonté, sous la pression.
En particulier :
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Les 47 États membres du Conseil sont obligés de signaler avant toute injection que la vaccination n'est pas obligatoire.
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Les personnes non vaccinées ne doivent pas subir de discrimination.
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La discrimination est également expressément interdite en cas de risques sanitaires existants ou si une personne ne souhaite pas être vaccinée.
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Les fabricants de vaccins sont tenus de publier toutes les informations sur la sécurité des vaccins.
En tant que membres du Conseil, les pays de l’Union Européenne dont la France sont tenus d’observer cette résolution.
On a délibérément occulté le recours aux huiles essentielles
En France, l’engouement pour les médecines naturelles concerne 40% de la population.
C’est ainsi qu’une foule de Français ont recouru à cette médecine holistique pour avoir la vie sauve ainsi que leur famille.
Malheureusement ils ne communiquent pas et ne conseillent pas ce protocole salvateur à leurs proches.
Quelles sont les raisons de ce non-partage ?
Et pourtant nous sommes tous embarqués sur le même radeau.
Dans cette crise beaucoup de commerçants seront ruinés, seules les pharmacies s’en sortent bien.
Les huiles essentielles ont souvent été en rupture de stock, c’est dire leur succès.
A l’annonce de la maladie de leur parent et l’éventuel chemin de croix qu’il doit parcourir, la famille incrédule, n’a pas essayé de se renseigner sur internet pour trouver des solutions naturelles et éviter ainsi la réanimation et une fin angoissante.
Gardez courage et esprit critique !
Jean-Pierre Willem