CANCER INCURABLE
VS
DIETE CETOGENE
Conférence du Dr Laurent Schwartz, cancérologue de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP)
longtemps détaché à l’École Polytechnique.
Major de sa promotion de la faculté de médecine de Strasbourg, puis diplômé en radiothérapie/ oncologie à Harvard (American Boards), il commence sa carrière pendant sept ans aux USA, puis regagne la France où il travaille, comme praticien hospitalier dans plusieurs hôpitaux de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris.
Oncologue et radiothérapeute, qualifié à la fois en France et aux USA, outre les soins qu’il apporte aux malades, il s’intéresse depuis le début de sa carrière à la recherche fondamentale sur le cancer. Pour espérer guérir les malades, il faut comprendre ce fléau qu’est encore, à ce jour, le cancer.
Pour cela il crée, il y a près de vingt ans un groupe pluridisciplinaire à l’École Polytechnique. S’y retrouvent, dans le cadre de la collaboration entre l’AP-HP et l’École Polytechnique, des médecins des mathématiciens, des physiciens et des biologistes.
Son travail vise à saisir l’unicité et par là la simplicité du cancer. Pour lui, il n’y a pas des dizaines de cancers différents mais une maladie unique plus ou moins agressive. Pour saisir ce que le cancer a de constant, il exhume les publications du double Prix Nobel Otto Warburg. Pour Warburg, le cancer se résume à un seul phénomène: la baisse du rendement de la cellule cancéreuse. Pour compenser cette baisse de rendement et donc survivre la cellule cancéreuse se doit de capter une quantité accrue de sucre. Le sucre est la base même de la synthèse de nombre de constituants de la cellule cancéreuse. Pour que le cancer cesse de progresser, il suffit d’améliorer le rendement. La cellule cancéreuse brûlera mieux le sucre, cessera de le capter et cessera de grossir.
Pour arriver à ce but, il a fallu tester de nouvelles approches. Plus de 15 000 souris ont été nécessaires avant d’isoler une combinaison de vieux médicaments qui freinaient la croissance des cancers chez les animaux. Ces deux médicaments de la pharmacopée sont l’acide lipoïque et l’hydroxicitrate.
Après la publication d’un premier livre, il publie fin 2012,
"CANCER, Guérir tous les malades ?, ENFIN ?."
Cet ouvrage apporte les bases d’un traitement métabolique du cancer et se trouve complété par de nombreux articles scientifiques.
Depuis il a contribué à organiser des essais thérapeutiques sur des malades incurables. Le but est de tester des différents traitements non toxiques et potentiellement efficaces. Les premiers résultats sont prometteurs.
Toujours en relation avec des confrères américains s’intéressant au métabolisme de la cellule cancéreuse il promeut des échanges fructueux avec ces chercheurs d’outre Atlantique.
Il publie en septembre 2016 aux éditions Thierry Souccar, “Cancer, un traitement simple et non toxique” écrit pour les malades et les soignants.