La fièvre est une réaction naturelle de l'organisme pour lutter contre les infections qui se traduit par l'augmentation de la température nettement au-delà de la température ordinaire (37°C en moyenne chez l'homme). Elle va venir stimuler l'immunité spécifique et non spécifique et inhiber la croissance des microbes en diminuant la quantité de fer présente dans le sang. C'est ce fer qui permet habituellement aux micro-organismes pathogènes de se multiplier.

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Le phénomène se déroule en suivant trois phases : montée de la température, atteinte d'un plateau d'hyperthermie et défervescence.

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C'est en général l'un des symptômes d'une pathologie telle que la grippe, la gastroentérite, l'angine ou encore toutes les maladies que l'on regroupe sous l'appellation d'états grippaux (symptômes similaires à ceux de la grippe ou d'autres maladies infectieuses : maux de tête, fièvre, encombrement nasal, frissons, courbatures, éternuements, fatigue...). 

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Et si elle panique souvent les mères, c'est peut-être à tort, car comme vous allez le découvrir, la fièvre peut en réalité vous être bénéfique.

 

Ne vous précipitez pas sur le Paracétamol !

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Bien qu’il soit tentant de tout faire pour l’arrêter, la fièvre a son utilité biologique. Elle stimule l'immunité et ralentit la prolifération des virus et des bactéries qui se répliquent moins vite avec l'augmentation de la température du corps. C'est donc un processus bénéfique pour la santé bien que désagréable.

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Même les autorités de santé ne recommandent plus de soigner la fièvre systématiquement mais plutôt de la faire baisser uniquement lorsqu'elle devient trop difficile à supporter.

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Chez l’adulte, si la fièvre est mal supportée, des médicaments dits « antipyrétiques » peuvent être utilisés pour faire baisser la température. Dans ces cas, le paracétamol est à prendre en première intention. Mais attention ! Il s’agit du médicament anti-douleur le plus utilisé en France et parmi tous les médicaments disponibles dans le commerce, c’est la première cause de décès par intoxication médicamenteuse.

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En effet, avec une consommation excédante 4g par jour (1g toutes les 6 heures), le risque d’insuffisance hépatique commence. Et prenez garde en cas de consommation d’alcool avant la prise qui augmente le risque de dommages au foie.

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De plus, s’il peut être d’un grand secours pour les moments de très grande fatigue et pris dans les doses recommandées, il affaiblit les défenses antioxydantes de l’organisme. Le foie utilise ces antioxydants pour éliminer le paracétamol de notre corps et dans certaines circonstances cela peut être nocif.

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La fièvre, un remède contre le cancer ?

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En 1890, le Docteur William Coley, oncologue à l’hôpital de New York, découvre l’utilité de la fièvre dans la lutte contre le cancer.  Un patient atteint d’un sarcome à la joue ne cicatrise pas malgré les greffes de peau et une infection bactérienne s’est développée au niveau de la plaie à cause d’un streptocoque. Avec elle, de la fièvre est apparue. Le Dr Coley découvre avec stupéfaction que plus la fièvre dure, plus le cancer régresse.

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Croyant que l’origine de la rémission vient de l’infection, le Docteur Coley inocule le streptocoque à d’autres patients mais ne constate une amélioration que chez ceux qui déclenchent de la fièvre. En effet, chez ces personnes le système immunitaire est plus efficace et ralentit le développement des tumeurs. Certains patients rentrent même en rémission spontanée !

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A partir de cette date, il va utiliser cette méthode pour soigner des centaines de patients. A l'époque n'existe ni la radiothérapie ni la chimiothérapie, seule la chirurgie permet de s'attaquer aux cancers avec un très faible taux de réussite.

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Ces traitements ne sont vraisemblablement pas devenus populaires parce que les enjeux financiers de la radiothérapie et chimiothérapie étaient plus importants (vente de machines et de médicaments). Sans penser à un complot de l'industrie pharmaceutique, on sait que le marketing et l'industrie ont eu un poids dans le développement.

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Utilité de la thermothérapie dans la lutte contre le cancer

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De nombreuses études ont démontré que chez les personnes atteintes de cancer, augmenter la température du corps est efficace pour lutter contre les cellules cancéreuses. Et pour cela, inutile de passer par l'injection de bactéries car une infection peut tout de même être mortelle dans certaines circonstances. Il est préférable d'utiliser le sauna ou le hammam : on parle alors de thermothérapie.

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Le but est de faire atteindre au corps la température de 39-40° (équivalent d'une très grosse fièvre) et l'on essaie de maintenir cette hausse pendant 5 à 6h. Attention, c'est une épreuve difficile pour le corps et il faut penser à bien rester hydraté. Il s'agit cependant d'une stratégie intéressante et qui a fait ses preuves tout en étant bien moins agressive qu'une chimiothérapie ou qu'une radiothérapie.

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Enfin, des études ont démontré que les personnes qui font régulièrement de la fièvre lorsqu'elles sont touchées par un virus sont moins susceptibles de contracter un cancer que les autres.

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Ne négligez pas votre Vitamine D !

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Ce n'est pas forcément un hasard si vous tombez malade ! N'oubliez pas de vous complémenter quotidiennement en vitamine D tout au long de l'hiver. De nombreuses études montrent qu'une complémentation quotidienne en vitamine D protège bien de la grippe.