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La permaculture expliquée en 1 minute !


 
La permaculture n’est pas toujours ce que l’on croit :


• Cela n’est pas que du jardinage
• Cela n’est pas juste du bon sens retrouvé (pratiques paysannes et ancestrales)
• Cela n’est pas un effet de mode (même si de nombreuses personnes réduisent la permaculture à la culture sur butte…)


Permaculture : mais d’où remonte son origine, alors ?


La « perma-culture » est un mot-valise qui nous vient directement de l’Australie depuis les années 1970. Cela signifie culture-permanente, en agriculture.
A l’origine, la prise de conscience de deux australiens.
Bill, le maître de conférences en biologie en Tasmanie. Et David, son étudiant. Frappés par les dégâts de la nouvelle agriculture mécanisée en Australie, ils cherchent à concevoir un système holistique de production qui soit respectueux de la terre.
Ils créent donc ce qu’ils appellent « le design en permaculture ».
Un ensemble de principes, de valeurs, de techniques et d’agencement spatial qui crée des cultures 100% productives et 100% respectueuses de la Terre.
Des idées convergentes aux quatre coins du monde
En réalité, la paternité de la permaculture est bien plus large ! Il me semble plus juste de rappeler que d’autres pionniers ont largement contribué à ce nouveau mouvement écologique.
 
Comme, par exemple, Masanobu Fukuoka. Ce japonais a notamment démontré qu’il était possible de cultiver le riz SANS EAU. Grâce à un soin apporté au sol et à un ensemble de pratiques naturelles.
La permaculture s’invite en Europe dans les années 2000… Effet de mode ?
La permaculture éclate enfin au grand jour dans les médias. Pourtant, de nombreux « intimistes » la pratiquent depuis les années 1980 en France.
 
Ceux qui jardinent en permaculture vous le diront : c’est avant tout un art de vie plus que du jardinage ! L’art de faire simple, de prendre le temps, d’observer la nature pour l’imiter.
 
Vingt-cinq principes inspirés du fonctionnement de la nature ont été répertoriés à ce jour.


Sa pratique est aujourd’hui mondiale


Les médias ont participé à cela, et c’est ultra positif !

(Bon toutefois, en expliquant massivement en France que la permaculture, c’est principalement une technique de « culture sur butte ». Il est sûr que c’est terriblement réducteur. C’est comme résumer la cuisine française à son célèbre coq au vin. Mais bon, au moins, cela a eu le mérite d’attirer les projecteurs sur cette nouvelle approche du vivant !).


De plus en plus de personnes s’y intéressent, car :


• Non seulement, ça marche ! Vous obtenez rapidement un jardin-potager autonome et fertile
• Mais en plus, cette approche est urgente : manger sainement sans dévaster la Terre, nous reconnecter au naturel dans notre quotidien.
• Les exploits de la permaculture : je ne sais pas si vous connaissez l’expert permaculture anglais Geoff Lawton, mais cet homme a par exemple réussi à reverdir une partie du désert jordanien grâce à la permaculture !


Comment c’est possible ?


La permaculture est en fait un savant mélange de nombreux domaines, par exemple l’étude : 
 
• Du climat
• Des sols
• De la faune
• De la flore
• De la biochimie
• De la physique
• De l’interaction homme- nature
• Des calculs de rentabilité et de rendement
Mais c’est aussi une philosophie qui se veut :
• Respectueuse : de la terre et de toute forme de vie
• Globale : elle traite le jardin comme un Tout, et non simplement comme un élément isolé
• Quotidienne : il s’agit d’une attitude curieuse et ouverte en permanence
Permaculture : attention, personnellement, certaines dérives ne me conviennent pas…
Je trouve que les extrêmes ne sont jamais bons… Voici ce qui me dérange en particulier :
• Ceux qui font de la permaculture une étiquette sociale pour rejeter ceux qui ne feraient pas comme eux : la permaculture n’est pas « réservée » à certaines personnes, âge ou lieu !
• Ceux qui tapent sur les agriculteurs actuels (bio ou pas bio), sans discernement du contexte ni attitude constructive : la permaculture est bienveillante et se veut complémentaire aux pratiques actuelles pour les améliorer !
• Ceux qui diabolisent les formations payantes en permaculture. Il en existe maintenant partout dans le monde, et c’est ultra positif ! Selon moi, ceux qui
s’en insurgent créent en réalité un rapport « profane contre sacré » qui n’a pas lieu d’être. Les entreprises, comme la nature, se doivent d’allier sens et rentabilité. Comment s’auto-subvenir, sinon ? Ni la nature ni les réalités économiques ne sont bisounours. La nature est d’ailleurs le modèle le plus productif et rentable qui existe au monde. Nous avons tout à apprendre d’elle. J’aime particulièrement le message de Muhammad Yunus à ce propos, cet homme qui allie nature et nouveau capitalisme, en recevant à la fois le Nobel d’économie et de la paix, notamment pour ses entreprises de micro-crédit au Bangladesh.
Vous l’aurez compris, je privilégie le fond plutôt que la forme
C’est pourquoi dans cette newsletter je vous partage ce qu’est la permaculture, sans tomber dans un dogmatisme absolu. Je m’attache aussi bien à vous partager :
• Des bonnes pratiques ancestrales
• Que les dernières nouveautés découvertes
• Celles qui sont étiquetées « permacultures »
• Et celles qui ne le sont pas ! De nombreuses personnes jardinent « en permaculture » sans le savoir, ou sans vouloir le revendiquer. Car elles ne souhaitent pas s’enfermer dans un jugement de valeur. Elles jardinent naturellement, simplement, et leurs récoltes le leur rendent bien, tout simplement !


Source : Saine Abondance
 
 
 
 
 
 

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