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Aluminium dans les vaccins :

la vérité scientifique enfin dévoilée !

 

La pandémie a relancé les discussions autour des vaccins. Après le débat sur les onze vaccins obligatoires pour les enfants, l’élaboration d’un vaccin contre la Covid-19 ravive les polémiques. En cause, toujours, les risques liés aux adjuvants contenus dans les vaccins tels que les sels d’aluminium. Une équipe de chercheurs français travaille depuis plusieurs années pour faire enfin la lumière sur leur toxicité.

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Interview de Guillemette Crépeaux, titulaire d’un doctorat en toxicologie, enseignante-chercheuse. Depuis 2013, elle travaille au sein d’une équipe de recherche de l’Inserm et étudie les effets neurotoxiques des adjuvants vaccinaux aux côtés du Pr Romain Gherardi, le premier à avoir levé le voile sur leur toxicité. En 2019, elle a été l’une des lauréates du prix Hippocrate, décerné par BioSanté, pour ses travaux de recherche sur l’aluminium vaccinal.

 

Annie Casamayou (pour Santé Corps Esprit) : Pourquoi y a-t-il de l’aluminium dans les vaccins ?

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Guillemette Crépeaux : Il existe deux types de vaccins : les vaccins atténués qui sont préparés à partir d’un agent pathogène affaibli et les vaccins inactivés où le pathogène n’est plus vivant. Les premiers suscitent d’eux-mêmes une réponse immunitaire protectrice tandis que, pour que les seconds soient activés, il est nécessaire d’ajouter une substance capable d’exciter le système immunitaire. Les sels d’aluminium font partie de ces substances, surtout l’hydroxyde d’aluminium. Ils ont été introduits comme adjuvants dans les vaccins depuis la fin des années 1920. Mais il y a un siècle, la situation était différente : d’une part, les vaccins préconisés étaient bien moins nombreux et, d’autre part, peu d’entre eux avaient pour adjuvant l’aluminium. C’est seulement depuis les années 1980­1990 que l’on assiste à une augmentation de l’injection des vaccins avec de l’aluminium. Nous n’avons donc pas tant de recul que cela sur l’exposition à ce toxique. Aujourd’hui, sur les onze vaccinations obligatoires, seul le vaccin contre la rougeole, oreillons, rubéole (le ROR) ne comprend pas d’adjuvant aluminique ; tous les autres contiennent de l’aluminium et si l’on considère l’ensemble des vaccins autorisés en France, deux sur trois sont à l’aluminium.

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A.C. : Pourquoi les premières études avaient-elles jugé les adjuvants à l’aluminium non dangereux ?

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 G.C. : C’est vrai que le postulat de base était de se dire que l’aluminium était un métal sûr car il était éliminé rapidement de l’organisme par voie urinaire. Quand on analyse la littérature scientifique, nous avons une seule étude expérimentale qui date de 1997 et qui conclut que l’aluminium ne reste pas dans l’organisme. Cette étude continue à être citée en référence aujourd’hui1. Pourtant elle est vraiment peu pertinente. D’abord elle n’a duré que 28 jours alors qu’il est aujourd’hui prouvé que l’aluminium peut rester des années dans l’organisme. Ensuite elle a été réalisée avec deux lapins seulement pour chaque adjuvant testé. Malgré tout, les résultats sont intéressants : au terme des 28 jours de l’étude, les lapins ont réussi à éliminer 6 % de l’aluminium injecté. Ce qui est très étonnant, ce sont les conclusions qui affirment qu’il n’y a pas de problème puisque l’aluminium commence à être éliminé ! C’est un non-sens : comment dire qu’il n’y a pas de danger alors qu’un mois après l’injection presque tout l’aluminium injecté est encore présent dans l’organisme ? De plus, des échantillons ont été perdus, dont l’os et le cerveau, des lieux où justement l’aluminium peut se stocker, ce qui a aussi biaisé les résultats. Pourtant c’est toujours cette seule étude expérimentale officielle que l’on met en avant pour affirmer que l’aluminium est éliminé naturellement. C’est largement insuffisant, d’autant plus que cette étude ne tient pas compte de l’accumulation des adjuvants entre eux, un enfant étant aujourd’hui exposé à plusieurs adjuvants dans des périodes de temps assez courtes.

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A.C. : Que se passe-t-il dans l’organisme quand on injecte l’aluminium ?

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G.C. : Le vaccin avec l’adjuvant est toujours injecté en intramusculaire. Là, il est pris en charge par des cellules immunitaires qui vont essayer d’éliminer l’aluminium. À partir de ce moment, tout n’a pas été décrit avec exactitude. Ce dont nous sommes sûrs, c’est que les cellules immunitaires n’y parviennent pas forcément, nous l’avons vu dans plusieurs études sur modèle animal : souris, mouton et singe.

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C’est ce qui pose problème en termes de santé. Si l’aluminium n’est pas éliminé, les cellules immunitaires agissent comme un cheval de Troie qui permet à l’aluminium de passer du muscle vers d’autres sites distants et de s’y accumuler.

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Chez certaines personnes, comme les patients qui sont suivis par l’équipe du Pr Authier à l’hôpital Henri Mondor de Créteil, on constate que, plusieurs années après la vaccination (parfois dix ou douze ans), de l’aluminium perdure encore au niveau du site d’injection. Evidemment, on ne peut pas accéder au cerveau humain mais il a été observé chez l’animal, la souris et le mouton, que simultanément à cette persistance sur le site d’injection, de l’aluminium migre également à l’intérieur des cellules immunitaires et atteint d’autres organes. Il accède aux ganglions lymphatiques avant de s’accumuler dans la rate, le foie et éventuellement le cerveau. Nous sommes certains que, dans certains cas, l’aluminium parvient à traverser la barrière hémato­méningée, celle qui protège le cerveau, pour atteindre le système nerveux central. Nous avons une étude expérimentale chez la souris qui démontre que si l’on injecte de l’aluminium dans sa patte et si l’on attend quelque temps, on peut finir par le retrouver dans le cerveau2. Cela dépend de plusieurs facteurs, mais en tout cas c’est parfaitement possible.

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A.C. : Quels sont les facteurs qui permettent à l’aluminium de migrer dans le cerveau ?

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G.C. : C’est encore difficile à dire, il y a probablement plusieurs facteurs qui interfèrent : la génétique, la dose, etc. Nous savons par exemple que chez la souris, une dose modérée d’aluminium forme de petits agrégats de particules qui migrent plus rapidement vers le cerveau qu’une dose plus importante, laquelle forme des agrégats plus gros stockés à la périphérie.

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Ce que nous n’avons pas encore élucidé, ce sont les mécanismes qui permettent à l’aluminium de pénétrer à l’intérieur du cerveau et de s’y accumuler. Est­ce par le biais des cellules immunitaires et du mécanisme du cheval de Troie ? Est-ce qu’il y a un passage de cellule à cellule ? Est­ce que l’aluminium fragilise la barrière hémato­méningée ? Nous n’avons pas encore de réponse à toutes ces questions. C’est notre grand axe de recherche afin d’identifier pourquoi certaines personnes ne parviennent pas à éliminer correctement cet adjuvant alors que d’autres semblent le faire tout à fait bien.

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Nous avons ainsi mis en évidence l’existence de mutations ponctuelles sur certains gènes impliqués dans les mécanismes de détoxification des cellules. Nous venons aussi de démarrer un projet, avec pour hypothèse que les personnes qui présentent ces mutations ont effectivement une moins bonne capacité d’élimination de l’aluminium, impliquant une persistance plus longue de l’aluminium et donc des effets toxiques. Nous avons besoin de mieux comprendre cette susceptibilité génétique mais aussi ce qui se passe quand ces personnes ne sont pas exposées aux sels d’aluminium et pourquoi, lorsqu’elles rencontrent de l’aluminium, cela peut induire un effet toxique. Nous avons commencé à travailler dessus à l’automne dernier et l’étude est financée pour quatre ans. C’est toujours frustrant mais le monde de la recherche, c’est long…

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A.C. : Quelles sont les pathologies dont l’origine pourrait être vaccinale ?

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G.C. : La myofasciite à macrophages, une maladie neurologique complexe, est imputée avec certitude à l’hydroxyde d’aluminium qui est l’adjuvant de nombreux vaccins. La pathologie a été décrite pour la première fois à la fin des années 1990 par l’équipe du Pr Gherardi.

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Les macrophages sont des soldats du système immunitaire chargés de phagocyter les molécules étrangères pour s’en débarrasser. Dans la myofasciite, nous avons une lésion musculaire sur le site d’injection du vaccin qui est caractérisée par la présence de macrophages remplis de sels d’aluminium. A cette lésion sont associés des difficultés cognitives, des troubles de l’attention, de la mémoire, de la concentration, des douleurs musculaires et articulaires, ainsi qu’un épuisement comparable au syndrome de fatigue chronique. C’est très invalidant, les patients ne peuvent plus travailler car ils sont épuisés en permanence.

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Étudier les mécanismes de la myofasciite à macrophages nous a permis de progresser. Une équipe de chercheurs a reproduit de façon expérimentale la lésion musculaire chez le mouton pour caractériser les effets et c’est vraiment intéressant.

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Il y avait trois groupes : le premier a reçu des vaccins contenant de l’aluminium, le second seulement des sels d’aluminium et le troisième rien, c’était le groupe témoin. Tout un ensemble d’effets a été observé sur les animaux ayant reçu l’aluminium ou le vaccin : des troubles comportementaux, des troubles de la marche et de la coordination, et les animaux étaient globalement plus agressifs et moins sociaux.

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Avec mon équipe, nous avons mis en évidence chez la souris la persistance de l’adjuvant et sa translocation dans différents organes, avec des conséquences sur le comportement, au niveau de l’activité et de l’anxiété des animaux. Les effets ne sont pas forcément très marqués, cependant cela démontre effectivement que, quand l’adjuvant persiste, quelque chose est modifié. Le sujet n’est pas encore suffisamment étudié et d’autres pathologies neurologiques pourraient être imputables à l’aluminium, soit seul, soit comme cofacteur. Le lien biologique entre la vac cination et les troubles du spectre autistique est à mon avis très pertinent. Nous avons énormément de publications qui montrent qu’un statut inflammatoire très marqué peut être une cause de l’autisme, sachant que l’aluminium est un composé bio-persistant fortement inflammatoire administré aux enfants de façon très précoce. Pour le moment, nous avons beaucoup d’éléments concordants, une très forte probabilité qu’il faudrait pouvoir étayer plus solidement. Les chercheurs qui étudient la question de la toxicité des adjuvants aluminiques sont très peu nombreux, on peut compter l’équipe du Pr Exley en Angleterre, celle du Pr Lujan en Espagne, du Pr Schoenfeld en Israël et notre équipe en France, alors que le sujet mériterait largement plus !

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A.C. : Les cas de troubles neurologiques imputables à la vaccination sont-ils nombreux ?

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G.C. : Nous n’avons pas les outils pour le savoir, il faudrait un système de pharmacovigilance très performant pour le faire, ce qui n’est pas le cas pour l’instant. Je ne sais pas non plus si les médecins sont vraiment formés à cette hypothèse. La difficulté, c’est qu’il s’agit d’effets à long terme, ce qui rend le lien difficile à établir. 

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« Le lien entre les vaccins à l’aluminium et l’autisme est très pertinent. »

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Dans la myofasciite à macrophages, les patients commencent à consulter des années après la vaccination. Quand ils disent que c’est le vaccin reçu il y a dix ou douze ans qui les a rendus malades, ils ne sont pas toujours bien accueillis. La plupart d’entre eux vivent une errance médicale pendant des années avant d’avoir un diagnostic. On les accuse de maladie inventée, de maladie psychiatrique, psychosomatique, etc. Aujourd’hui, à l’hôpital Henri Mondor qui est le centre de référence de la maladie, plusieurs centaines de cas ont été enregistrés au cours des vingt dernières années, et il ne s’agit sans doute que de la partie visible de l’iceberg. Le chiffre réel est probablement supérieur.

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A.C.  : Faut-il aussi craindre l’aluminium présent dans l’eau et les aliments ?

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G.C. : C’est un argument que l’on entend souvent. Comme nous sommes exposés tous les jours à l’aluminium par ce que nous mangeons et ce que nous buvons, ce n’est pas bien grave d’en recevoir un peu plus par les vaccins. Mais ce n’est pas comparable, il y a deux grandes différences pour expliquer que les doses injectées sont bien plus significatives que les doses ingérées.

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D’abord la voie alimentaire est différente parce que nous avons une barrière intestinale qui nous protège et tout l’aluminium que l’on absorbe en mangeant ou en buvant est très loin de pénétrer dans l’organisme. Nous savons que moins de 1 % seulement entre par la voie alimentaire, ce qui est vraiment minime. Par contre, quand le vaccin est injecté, l’aiguille franchit toutes les barrières naturelles protectrices : l’aluminium est introduit directement au cœur de l’organisme.

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L’autre différence concerne la forme des molécules d’aluminium. La très faible quantité d’aluminium alimentaire qui entre dans l’organisme est sous une forme soluble qui sera éliminée par les reins. Dans le vaccin, les molécules sont présentes sous forme particulaire. Ce sont des nano et microparticules qui ne se comportent pas du tout de la même manière que les molécules solubles. Une fois que les particules sont à l’intérieur de la cellule, elles ne sont pas solubilisées comme on l’a longtemps pensé, du coup elles ne sont pas dégradées et elles peuvent persister. Beaucoup de concepts sont faux autour de cette soi-disant élimination de l’aluminium, très rassurante. Le peu d’éléments dont nous disposons maintenant nous fait dire qu’il faut continuer à comprendre ce qui se passe quand on injecte de l’aluminium dans un organisme, et en particulier dans un organisme en développement comme celui du nouveau-né et du petit enfant. Ils sont particulièrement fragiles. Leur système immunitaire est immature, tout comme leur système nerveux et ils reçoivent des doses fortes par rapport à leur poids. Nous avons une étude qui a évalué l’exposition aux adjuvants aluminiques tout au long de la vie en suivant le calendrier vaccinal qui est en vigueur depuis janvier 2018. Nous nous sommes rendu compte qu’à l’âge de 1 an, un enfant a déjà reçu par voie vaccinale la moitié de tout l’aluminium auquel il sera exposé dans toute sa vie. Or on sait que l’exposition aux produits environnementaux est vraiment cruciale en termes d’impact sur le système nerveux, notamment dans les premiers mois de la vie. C’est une période très importante où la moindre perturbation peut avoir un impact délétère. Ça fait peur !

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A.C. : Est-il possible d’avoir un autre adjuvant que l’aluminium ?

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G.C. : Tout à fait, cela a été le cas jusque dans les années 1990/2000 pour plusieurs vaccins. Certains ne comprenaient pas d’adjuvant, le DT-Polio par exemple, et il avait une très bonne efficacité quand même. D’autres avaient pour adjuvant du phosphate de calcium que l’on pense beaucoup moins toxique parce que c’est un composé naturel de l’organisme. La commercialisation de ces vaccins sans aluminium a été arrêtée quand a eu lieu un rachat d’industries pharmaceutiques entre elles. Cela a été une volonté industrielle.

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Si vous faites vacciner votre enfant avec les vaccins aujourd’hui disponibles, il n’y a plus de choix, votre enfant recevra un adjuvant à base d’aluminium. Le problème, c’est que les sels d’aluminium sont de très bons adjuvants. Leur rôle pour susciter une réponse immunitaire est vraiment très au point, ce qui permet de mettre assez peu d’antigène alors que c’est l’antigène qui coûte cher dans le vaccin. Derrière tout cela, on se rend compte qu’il y a une vraie question de coût de production et de rentabilité parce que les solutions alternatives existent.

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A.C. : Comment se fait-il que ces preuves ne soient pas prises en compte par les autorités sanitaires ?

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G.C. : La situation est assez paradoxale parce que tout un faisceau d’indices scientifiques rigoureux pointent la toxicité des adjuvants aluminiques et il ne se passe rien du côté des autorités. En 2017, je suis allée présenter les résultats de notre étude – qui montraient la persistance de l’aluminium injecté chez la souris – au Conseil scientifique de l’Agence du médicament. Ils ont estimé qu’il fallait continuer à creuser le sujet. Nous venons d’obtenir, après l’avoir déposé trois fois, un financement de l’Agence nationale pour la recherche. C’est ce financement qui va nous permettre de financer quatre ans de recherches, en espérant apporter de nouveaux éléments et consolider nos résultats.

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Je précise que nous ne sommes clairement pas antivaccin. J’ai une petite fille de 2 ans qui est vaccinée parce que je veux qu’elle soit protégée contre les maladies pour lesquelles le vaccin existe. Je suis enceinte d’un bébé qui sera vacciné. Nous sommes favorables au principe de la vaccination mais dans des conditions qui garantissent une sécurité maximale, ce qui ne nous semble pas être le cas au vu des dernières données scientifiques sur les composés aluminiques. Aucune règle de sécurité n’a été établie pour ces molécules, dans ce mode d’injection, aux âges auxquels ils sont administrés, etc. Il faudrait appliquer un principe de précaution. On a bien enlevé le bisphénol A des biberons, c’est une très bonne chose parce que les études montraient des effets délétères. Les effets sont très différents en ce qui concerne les vaccins ; ce n’est pas la même toxicité, mais force est de constater qu’il y a deux poids deux mesures. C’est frustrant aussi pour moi en tant que chercheur et je pense que s’il s’agissait d’une autre molécule, elle aurait déjà été retirée. Mais la vaccination est un sujet compliqué.

 

Histoire de la disparition du vaccin sans aluminium

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1961 : l’Institut Mérieux commercialise un vaccin sans adjuvant : le vaccin DTPolio Mérieux.

1976 : l’Institut Pasteur met sur le marché un vaccin DTP absorbé sur le phosphate de calcium.

1985 : Rachat de la branche vaccins de l’Institut Pasteur par l’Institut Mérieux.

1987-1988 : Les lignes de production sont unifiées et le vaccin devient le DTP Pasteur sans adjuvant (identique aux DTPPolio Mérieux). Les deux vaccins coexistent alors.

2000 : Le DTP Polio Mérieux tombe en rupture de stock.

2001 : La commercialisation du vaccin DTP Pasteur sans adjuvant est arrêtée.

2004 : La commercialisation du DTP Polio Mérieux est suspendue par le fabriquant devenu alors Sanofi Pasteur, officiellement justifié par une hausse des effets indésirables. Aujourd’hui, cette raison est critiquée et fait l’objet d’une plainte contre X de la part de l’association E3M qui se mobilise contre la disparition des vaccins sans aluminium.

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  1. Flarend « In vivo absorption containing vaccine adjuvants using Al » 1997

  2. 2. Khan Z, Combadière C, Authier FJ, et al. « Slow CCL2-dependent translocation of biopersistent particles from muscle to brain ». BMC Medicine 2013, 11: 99

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Source : Santé Corps Esprit – octobre 2020 -

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