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 Découvrez le régime antidépression des scientifiques de l’Est
 
 
Souvent masquée par d’autres pathologies, la dépression concerne pourtant de 15 à 40 % des plus de 65 ans, principalement les femmes.
 
Elle pourrait même devenir, d’ici 2030, la principale cause de morbidité dans les pays développés. La prévenir est donc un enjeu de santé publique majeur. A cet égard, une récente étude(2) tchèque vient de mettre en lumière le lien évident entre nutrition et santé mentale.
 
L’axe intestin-cerveau n’étant aujourd’hui plus à prouver, il est donc urgent de soigner aussi (et surtout !) son assiette.
 
Ainsi, les chercheurs montrent qu’un déficit en vitamine B, notamment en B12 – présente dans les viandes, poissons, mollusques et fromages – pourrait favoriser l’apparition de cette pathologie, de même qu’un déséquilibre du microbiote intestinal.
 
L’étude ajoute ensuite que manger davantage d’aliments riches en tryptophane, l’un des 9 acides aminés essentiels, précurseur de la sérotonine, elle-même neurotransmetteur qui régule l’humeur, pourrait être une piste à explorer.
 
Parmi ces aliments, on trouve par exemple les œufs, le chocolat, les produits laitiers, les légumineuses ou encore la levure de bière.
 
Enfin, les auteurs révèlent que la prise d’antibiotiques joue un rôle significatif dans l’aggravation de la maladie ou encore que les acides gras polyinsaturés pourraient participer à une neuro-inflammation, potentiellement responsable de la dépression.
 
En clair, veiller au contenu de son assiette reste un facteur déterminant, surtout si l’on présente une perte d’appétit. 
 

(2) : https://www.mdpi.com/2072-6643/12/3/710
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