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Bons plans afin de rendre votre sol fertile !

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Sous vos pieds, il y a en permanence des milliards de bénévoles qui ne demandent qu’à travailler à votre place, à condition que vous leur offriez le gîte et le couvert : c’est-à-dire un sol vivant !

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Pour rendre votre sol fertile et vivant, il n’y pas 36 chemins :

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Il faut lui apporter de la matière organique pour le nourrir !

 

Pourquoi ?

 

Parce que dans le cycle naturel, tout retourne à la terre, doucement dénommée la « Pachamama » par les tribus amérindiennes.

C’est donc le nouveau réflexe permacole à adopter : toujours prendre soin de la terre en la couvrant et la nourrissant.

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Gare au zèle du nettoyage :

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Dans nos potagers occidentaux trop propres, on prélève plus que l’on ne rend à la terre. Celle-ci s’amenuise donc, lentement mais sûrement. C’est dommage, car un sol mort signifie la famine pour les précieux habitants du sous-sol, ainsi que des récoltes rachitiques pour les jardiniers…

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Où vous procurer la matière organique ?

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2 options s’offrent à vous :

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Option 1 : tout ce qui est gratuit et déjà chez vous !

On peut recycler de nombreuses choses au jardin : restes de cuisine, épluchures, cheveux, ongles, broyat de haie, tonte de pelouse, sachets de thé bio, feuilles mortes, etc…

Option 2 : acheter de la matière organique

Par exemple auprès de collectivités, déchetteries, scieries, entreprises d’espaces verts, agriculteurs, coopératives agricoles de votre zone d’habitation. Par exemple, je récupère souvent des bottes de paille endommagées par l’humidité à une coopérative agricole. Cette situation arrange tout le monde, car les bottes humides ne peuvent plus nourrir le bétail !

Il ne faut pas avoir peur d’appeler beaucoup de monde pour trouver la meilleure solution. Si vous pouvez récupérer du fumier (peu importe l’animal), c’est vraiment le top. Un sol ingrat à la base peut devenir radicalement fertile en 2 à 5 années, grâce à l’apport de cette matière organique, de Bois Raméal Fragmenté (BRF), de feuilles mortes et de pailles.

 

En quelle quantité ?

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Je vous recommande de dispenser ces matières organiques directement sur votre sol, à hauteur de 5 kg minimum de matière organique par m², sachant que vous pouvez aller jusqu’à 30 kg, soit 3 tonnes pour 100 m². Si vous décidez d’opter pour les 30 kg, il faudra mettre en partie du fumier les premières années, ce qui active la vie du sol beaucoup plus rapidement. Sinon, votre sol risque de mettre du temps à digérer toute cette quantité !

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Et combien ça coûte ?

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Tout dépend de votre région et de votre territoire. Si vous vous trouvez en Beauce par exemple, où beaucoup de céréales sont cultivées, vous devriez trouver de la paille pour très peu cher.

Généralement, pour faire venir un camion de matière organique chez vous, il faut compter entre 100 et 1 000 €. Tout dépend de la matière organique, de la distance pour la livraison des entreprises qui réalisent la prestation, de la dose contenue dans le camion… Au-delà de 80 € la tonne, c’est cher.

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Qui ne tente rien n’a rien :

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N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mairie où trouver ce genre de matière organique. Par exemple, il est parfois possible de demander carrément du compost gratuit ou du broyat gratuit auprès des ONF (Office national des forêts en France), ou des déchetteries.

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L’astuce des refus de criblage !

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Je me suis rendu compte que les déchetteries et les plateformes de compostages refusaient ce qui, pour nous les jardiniers, est de l’or : « les refus de criblage ». C’est toute la matière trop grossière pour leur calibre de compost, qu’on peut récupérer pour une bouchée de pain.

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A retenir :

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  • Un mauvais paillage vaut mieux que zéro paillage du tout.

  • Le meilleur paillage est celui à côté de chez vous.

  • On paille même dans nos cultures en pot.

  • On peut facilement acheter de la matière organique, ou en demander aux voisins : dans la nature rien ne se perd, tout se transforme, donc les déchets des uns sont les ressources des autres !

 

Source : Saine abondance

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