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Alzheimer, Parkinson :  des maladies du karma ?

par Kiran Vyas

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Les maladies neurodégénératives, qu’il s’agisse d’Alzheimer, de Parkinson ou de la sclérose en plaques, sont toutes des atteintes du système nerveux central ou périphérique. Elles touchent près d’un milliard de personnes dans le monde en affectant les fonctions musculaires, les sens, le sommeil, la conscience et les fonctions mentales. Pour la médecine ayurvédique, tous ces dysfonctionnements sont des problèmes fondamentaux de Vata. Pour les accompagner, elle propose une panoplie de soins adaptés qui vont des massages aux mantras en passant par les panchakarma ou les aoushadhi.

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Il existe une vallée, dans les Himalayas, à plus de 4 500 mètres d’altitude au-delà de Gomukh, la source du Gange : Tapovan. Tapovan n’est pas une simple prairie mais un lieu exceptionnel de méditation. Dès qu’on l’atteint, les pensées s’arrêtent instantanément et on entre en état de méditation sans aucun effort. C’est ce que racontait un sanyasin (un moine) à mon père, qui l’écoutait avec beaucoup d’attention. Moi, alors âgé de 9 ans, assis à côté de lui, j’enregistrais tout dans mon cerveau. Toute ma jeunesse, j’ai rêvé de ce lieu presque magique où nul n’a besoin de faire ni postures, ni respirations, ni contrôle de pensée ou suggestions psychologiques pour entrer en méditation. Ce n’est que vers l’âge de 30 ans que j’entrepris ce voyage à l’aide de guides et de toute une équipe de sherpas. Ce fut un voyage extraordinaire ! Nous avions déjà fait une semaine de marche pour arriver à Gomukh, la source du Gange, où l’eau sortait du glacier Gangotri, et, comme c’est la coutume, nous nous baignâmes dans cette eau glacée pour nous purifier avant de traverser le glacier et d’attaquer la grande montée des derniers mille mètres. Nous arrivâmes enfin, dans la deuxième partie de l’après- midi, mais la fatigue, l’altitude et le manque d’oxygène nous donnèrent un léger mal de tête et je dois bien avouer que nous n’avions aucune envie de penser ! À peine le dîner terminé, un sommeil sans rêves et sans pensées m’envahit. Le lendemain matin, je me levai comme d’habitude avant le lever du soleil avec un mental calme et apaisé. C’est là que je découvris que nous étions à Tapovan, entourés de sommets de plus de 8 000 mètres. Une beauté insaisissable, une sérénité, une joie, un silence et un calme intérieur s’imposèrent à mon esprit.

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J’avais aussi entendu dire qu’il y avait des sages qui méditaient toute l’année à Tapovan et qui se cachaient dans des grottes. Je partis alors à la recherche d’un de ces sanyasin. Au bout d’une demi-heure de marche, juste derrière une petite colline, je trouvai un sentier qui m’amena vers une grotte. J’y entrai avec hésitation et y découvris le magnifique visage d’un homme auquel on ne pouvait pas donner d’âge. Il était assis en lotus devant un petit feu, vêtu tout simplement de cendres. Je m’approchai de lui tout doucement. Il ouvrit les yeux et me fit signe de m’asseoir. La première question qui me vint était de savoir comment il faisait pour n’être vêtu que de cendres dans ce froid (entre zéro et deux degrés), alors que moi, emmitouflé dans un bonnet de laine et deux pulls à col roulé en cachemire, je continuais à sentir ce froid glacial. Au bout de quelques minutes de silence, j’osai lui demander s’il pouvait me donner quelques conseils pour ma vie spirituelle. Il me répondit : « Mais toi, tu sais lire et écrire ! Tout est écrit dans les livres, pourquoi me le demandes-tu ? » Je lui dis aussitôt : « Oui, il y a bien des choses dans les livres, mais ce qui me manque, c’est quelqu’un qui a l’expérience, quelqu’un qui a eu la réalisation, quelqu’un qui a vraiment vécu cela. » Un long moment de silence s’ensuivit, puis il me dit : « Toi, tu es un homme intelligent. Réponds-moi. Quelle est la cellule du corps humain la plus intelligente ? » Je ne savais vraiment pas quoi répondre. Est-ce qu’il y a une intelligence dans les cellules ? Mais je saisis l’intonation du sage et je lui répondis : « C’est la cellule nerveuse. » Il me dit ensuite : « Et où se trouvent-elles ? » Je lui répondis : « Partout dans le corps. » « Oui, mais où principalement ? », dit-il. « Dans la tête, dans le crâne. »

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« Oui, mais où encore, ailleurs ? », demanda-t-il. Je répondis : « Dans la colonne vertébrale. » Alors il me dit : « Voilà la réponse ! » J’avais beau regarder tour à tour le néant devant moi, son feu, son visage, sa grotte, je ne comprenais rien. Je le lui avouai en lui disant que je ne comprenais rien. À ce moment-là, un de ses disciples entra dans la grotte, il se tenait debout de profil, à contre-jour. Le maître yogi me demanda de l’observer, puis il me dit : « Regarde, tu as dit le crâne. » Alors il dessina avec ses doigts la forme d’un crâne. « Après, tu as dit la colonne vertébrale, puis il y a le coccyx. » Je répondis : « Oui. » Il me posa ensuite cette question : « Quel signe cela dessine-t-il ? » Je lui répondis aussitôt : « Ah oui, cela fait un point d‘interrogation. » Il me dit : « Oui, c’est tout ce que l’on pourra obtenir de l’être humain. Même avec l’intelligence la plus merveilleuse, on n’arrivera jamais qu’à avoir un point d’interrogation. Mais si tu veux aller plus loin, il faudra développer une autre énergie, une autre science, celle de l’énergie spirituelle. » Comme dans cette histoire, les maladies neurodégénératives sont un grand point d’interrogation. Elles sont directement liées au cerveau : aux neurones et à leur destruction, qui nous amène vers des maladies graves, des maladies presque inguérissables, souvent un chemin sans retour.

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L’ayurvéda a-t-il une solution ?

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Oui, non, peut-être, peut-être pas…

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Maladies du karma  ou de Vata ?

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La culture indienne dit que ce sont des maladies karmiques, le résultat de mauvais karmas, ou encore que ce sont des maladies génétiques et que l’on ne peut rien faire pour la personne atteinte. Mais les sages ayurvédiques ne baissent pas les bras et essayent de traiter ces questions avec une approche holistique. Quel que soit le nom de ces maladies, que ce soit la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, la maladie d’Alzheimer, l’épilepsie, ou bien d’autres, même si chacune d’elles a sa spécificité, leur point commun est qu’elles ont toutes des effets sur le cerveau et le système nerveux mais surtout qu’elles sont dues à un grand déséquilibre de Vata. Qu’entend-on par un déséquilibre de Vata ? Vata est défini selon l’ayurvéda comme une énergie invisible qui combine les éléments Air et Ether. C’est une énergie de mobilité, qui aide à la respiration, une énergie qui aide à l’élimination des besoins naturels, qui participe à la transformation des tissus, qui permet la fonction de motricité, qui est présente dans toutes les fonctions sensorielles, les sécrétions, les excrétions, les mouvements du cytoplasme, les membranes cellulaires et aussi dans tout ce qui est impulsion des cellules nerveuses, la douleur, les tremblements, les spasmes. Mais l’énergie de Vata ne se cantonne pas uniquement au domaine physique. On la retrouve dans tout ce qui est émotionnel : le stress, la nervosité, l’anxiété, l’angoisse, la peur, les phobies, la tristesse et tout ce qui est du domaine de la douleur, qu’elle soit physique ou émotionnelle. Ces maladies neurologiques sont des maladies du système nerveux central ou périphérique. Elles impliquent toutes formes de douleur et peuvent impacter les fonctions musculaires, les sensations, les sens (la vision, le goût, l’odorat, l’ouïe), le sommeil, la conscience et les fonctions mentales et cognitives. Tout cela, selon l’ayurvéda, ce sont des problèmes fondamentaux de Vata.

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Pour gérer les troubles neurologiques, l’ayurvéda propose toute une panoplie de soins comme les massages, la détox (les panchakarma), la diététique et les aoushadhi (les médicaments), les plantes, le yoga, les mantras et la méditation.

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Des massages pour stimuler le chemin nerveux

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La peau est le plus grand organe du corps. Sa surface s’étend sur près de 2 m2. En général, on commence par des soins doux et agréables comme les massages à base d’huile. La peau imprégnée d’huile ayurvédique stimule d’abord les terminaisons nerveuses et la route entière du nerf jusqu’au cerveau. D’autre part, les massages touchent les 72 000 nadis, les méridiens, et stimulent ces énergies subtiles. Le massage devient alors une vraie thérapie efficace et dépasse de loin la détente et le bien-être qu’il procure au premier abord. L’huile est appelée snehana, qui signifie oléation (huile sur le corps) et qui permet de diminuer le Vata en excès chez la personne. Après le massage à l’huile, le soin ayurvédique se poursuit par svedana, la sudation complète du corps. La chaleur de l’huile accélère l’activité du système nerveux et le travail des méridiens.

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2 orteils et 4 mains

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La science ayurvédique recommande aussi le massage des deux gros orteils et des deux pouces à quatre mains, c’est un massage très puissant pour les troubles neurologiques. Les deux pouces et les deux gros orteils sont les quatre extrémités les plus importantes du corps. Elles sont bien petites en taille mais le cerveau leur réserve un espace assez grand pour recevoir tous leurs stimuli. Vient ensuite parishek. C’est une décoction de plantes versée sur le corps entier, qui suit certains méridiens. C’est un bain exceptionnel où deux ou quatre thérapeutes versent sur le corps au moins une vingtaine de litres de cette eau. Shirodhara est le soin par excellence conseillé pour tous les troubles neurologiques. Un petit filet d’huile ayurvédique tiède est versé sur le front à une certaine hauteur avec plusieurs sortes de mouvements pendant 24 à 48 minutes. Ce soin est beaucoup pratiqué en Inde dans les hôpitaux ayurvédiques. Shirchampi est un massage de la tête pratiqué avec des huiles ayurvédiques comme brahmi ou bhringaraj par exemple. Shiropitchu est l’application sur la fontanelle pendant 12 à 24 minutes d’une pâte composée de plantes, qui permet de stimuler l’hypophyse. Elle améliore les troubles neurologiques.

Un autre soin couramment pratiqué dans les hôpitaux ayurvédiques s’appelle shirobasti. C’est un traitement ayurvédique qui consiste à maintenir une certaine quantité d’huile ayurvédique sur la tête dans une sorte de chapeau en cuir ouvert sur le dessus pour une durée allant de 12 à 48 minutes.

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Le panchakarma : le grand nettoyage interne

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Le panchakarma est un vaste processus pratiqué en ayurvéda. Il comprend cinq actions de nettoyage interne : vamana, virechana, deux sortes de basti et nasya. Nous insisterons particulièrement sur deux de ces actions : basti et nasya, qui sont les soins par excellence pour diminuer les problèmes de Vata. Bien sûr, les autres actions ne sont pas à négliger car elles jouent toutes un rôle important. Basti est un lavement pratiqué soit avec de l’huile, soit avec un liquide médicinal. On introduit dans le côlon une certaine quantité de liquide (ou d’huile) pendant 3, 8 ou 16 jours, selon les indications du médecin ayurvédique. Ce traitement agit comme un nettoyage du côlon et un peu aussi comme un suppositoire où le principe actif des plantes est absorbé par la membrane du côlon. C’est un traitement très efficace. Nasya est un traitement qui se fait par le nez, et ses effets se font sentir directement au niveau du cerveau. Quelques gouttes de ghee médicinal (ghee mélangé à des plantes ayurvédiques comme brahmi ou triphala par exemple) ou d’huile tiède versées dans les narines après un massage du nez et une sudation sont très bénéfiques.

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La diététique indienne au service de vos neurones

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L’ayurvéda recommande de suivre une diététique stricte et appropriée : pas de sucre ni de farine blanche, pas de laitages ni de gluten, aucun produit industriel. La nourriture doit être complètement végétarienne (aucune viande) et être accompagnée de fruits à toujours manger en dehors des repas, quitte à sauter un repas. Pas de crudités le soir, les différents repas seront composés de légumes, de légumineuses et de céréales associés aux épices comme :

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Le curcuma :

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Sa couleur jaune lui vaut le nom de safran indien. La médecine ayurvédique – comme la médecine naturelle – lui reconnaît de puissantes propriétés antiseptiques et anti-inflammatoires. Le curcuma nettoie la peau, tue les germes dans la gorge et purifie le sang. Il est digestif, excellent pour le foie, dénoue le plexus solaire et renforce l’immunité. Les études montrent une incidence des maladies neurodégénératives 4,4 fois plus faible dans les pays d’Asie du Sud-Est où le curcuma est couramment utilisé comme épice diététique !

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Le cumin :

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Digestif, carminatif, sudorifique, il est bénéfique pour le cœur et équilibre les éléments Air et Feu.

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Le fenugrec

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Émollient, laxatif, tonique, il combat l’anémie et le diabète. Il équilibre le poids et se révèle excellent pour les douleurs articulaires. Il équilibre l’élément Air.

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Le fenouil

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Antifièvre, antidiarrhée.

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Le gingembre

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Il combat le rhume, la grippe. Il est stomachique, digestif et énergétique.

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L’ail

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C’est un merveilleux anti-inflammatoire. Il agit contre la fièvre, le hoquet, l’asthme, les coliques, l’arthrite. Il fortifie le cœur, éloigne le diabète… et les désordres neurologiques !

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La coriandre

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Calmante, digestive, elle combat la constipation et est excellente pour les yeux et la vision.

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Le poivre

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On l’utilise en cas de problèmes de peau, contre la toux, pour stimuler tous les systèmes du corps : digestif, respiratoire, contre l’indigestion, les problèmes de voix ou d’immunité.

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La muscade

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Elle lutte contre la diarrhée. C’est un sédatif naturel qui calme le cerveau et donne un bon sommeil.

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La cardamome

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Astringente, stimulante, antidiarrhée, elle calme le système nerveux. 

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Le safran

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Il est excellent pour combattre le rhume et les problèmes respiratoires, contre les vomissements, l’acné, la rétention d’urine, le mal de tête. Il nourrit les neurones.

Toutes ces saveurs doivent être consommées selon l’appétit, le pays, la saison. Il faut favoriser les céréales complètes (hors gluten), les légumes, les légumineuses, les fruits, les graines oléagineuses, les huiles, les herbes, les épices.

La nourriture doit être biologique car une des causes principales de nombreuses maladies est la présence dans les aliments de pesticides et de métaux lourds. Les paysans qui utilisent des pesticides sont d’ailleurs souvent atteints par des maladies neurologiques. La vie moderne, les surcharges de toxines présentes dans l’environnement sont des contributeurs importants à ce type de maladies.

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6 plantes qui restaurent votre mémoire

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Des plantes ayurvédiques sont communément utilisées en ayurvéda pour traiter les troubles neurologiques : ashwaganda, brahmi, gotu kola (Centella asiatica), shankhpushpi (Convolvulus pluricaulis), jyotishmati, jatamansi.

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L’ashwagandha est largement utilisé dans l’ayurvéda en tant que tonique nerveux, aphrodisiaque et « adaptogène » car il aide le corps à s’adapter au stress. L’ashwagandha est un membre de la famille des solanacées, et sa racine est la partie qui est la plus utilisée. Il est classé comme rasayana (rajeunissant) et on pense qu’il possède une activité antioxydante, qu’il piège les radicaux libres et est capable de soutenir un système immunitaire sain. Contrairement aux autres adaptogènes, qui ont tendance à être stimulants, l’ashwagandha a un effet calmant et peut donc être particulièrement indiqué chez les personnes atteintes de ces maladies. Il réduit également le stress et l’incapacité de se concentrer. Dans le système nerveux central, l’ashwagandha augmente la mémoire et facilite l’apprentissage. Des rapports récents ont fourni des informations intéressantes sur la capacité de cette plante à stimuler la croissance des neurites et la croissance neuronale.

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Le brahmi (Bacopa monnieri) est également connu sous le nom de bacopa. C’est une plante au goût amer, des zones humides et marécageuses. Elle est couramment utilisée en médecine ayurvédique comme tonique nerveux, diurétique et cardiotonique, ainsi que comme agent thérapeutique contre l’épilepsie, l’insomnie, l’asthme et les rhumatismes. Traditionnellement, elle était utilisée pour améliorer la fonction cognitive.

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Le gotu kola (Centella asiatica), dans le système de médecine ayurvédique, est l’une des herbes rajeunissantes importantes pour les cellules nerveuses et cérébrales. Il est supposé pouvoir augmenter l’intelligence, la longévité et la mémoire.

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Le shankhpushpi (Convolvulus pluricaulis) est une plante commune en Inde, où elle est utilisée dans diverses formules comme tonique nervine pour améliorer la mémoire et la fonction cognitive. Le shankhpushpi calme les nerfs en régulant la production par le corps des hormones du stress, de l’adrénaline et du cortisol. Il est également recommandé pour les troubles nerveux tels que le stress, l’anxiété, la fatigue mentale et l’insomnie. Il améliore la mémoire en augmentant la croissance fonctionnelle des neurones.

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Le jyotishmati est une plante médicinale précieuse, réputée pour ses effets sur le cerveau et utilisée depuis des siècles dans l’ayurvéda pour affûter la mémoire et améliorer la concentration et la fonction cognitive.

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Le jatamansi (Nardostachys jatamansi) a une riche histoire d’utilisation médicinale et est hautement considéré dans le système de médecine ayurvédique. Les rhizomes et les racines de la plante ont une valeur médicinale et ont donc fait l’objet d’études chimiques. Ils contiennent une variété de composants qui se trouvent également dans la valériane et qui atténuent les symptômes du syndrome de fatigue chronique. Ils améliorent l’apprentissage et la mémoire.

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Travailler chaque jour votre corps et votre esprit

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L’ayurvéda recommande la pratique quotidienne du yoga et des mouvements du corps. Entre toutes, la pratique des suksma vyayama est de loin la plus importante pour tous les problèmes neurologiques. Il s’agit de pratiquer des mouvements doux et légers accompagnés et parfaitement synchronisés avec la respiration.

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− Respiration synchronisée avec le mouvement des bras : en position assise, en inspirant, levez le bras gauche à la verticale. Dès que l’inspiration est terminée, restez immobile. Puis, en expirant, descendez le bras sur le côté. Inspirez, levez le bras droit vers le haut. Restez immobile puis expirez et descendez le bras. Répétez plusieurs fois, les bras en alternance. 

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− Respiration synchronisée avec le mouvement de la tête : en inspirant, on reste immobile, en expirant, on bouge la tête à droite. En inspirant, on reste immobile, en expirant, la tête revient dans sa position initiale. Faire la même chose en tournant la tête de l’autre côté puis revenir dans l’axe.

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− Respiration synchronisée avec le mouvement des bras et des jambes : allongez-vous sur le dos, rapprochez les deux jambes et inspirez profondément. Expirez et levez en même temps les deux bras et la jambe gauche à la verticale, sans forcer. Les deux bras se posent derrière vous à la fin de votre expiration. Inspiration, restez immobile. Expirez en ramenant tranquillement les deux bras et la jambe au sol dans un mouvement bien synchronisé. Continuez en faisant la même chose avec la jambe droite, puis répétez plusieurs fois ce cycle.

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 − Respiration synchronisée avec le mouvement des bras et du bassin : vous êtes sur le dos, les jambes repliées, plantes des pieds au sol écartées de la largeur de votre bassin. Inspiration profonde, soulevez simultanément les deux bras vers le haut et vers l’arrière de votre tête ainsi que le bassin et le bas du dos puis, en expirant, ramenez le plus consciemment possible votre dos et vos bras vers le sol. Répétez plusieurs fois sans forcer.

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Dans le cas de troubles neurologiques, il est nécessaire en cas de surpoids et de problèmes de dos de commencer à perdre du poids car cela empêche le système nerveux de travailler correctement. En effet, une personne obèse n’aura pas envie de bouger. Or, si on réduit le mouvement, ces maladies se développent plus rapidement. Il est donc primordial d’accomplir quotidiennement certaines postures de yoga qui vont aider à maigrir. De même, le mal de dos est un cas classique qui nous impose l’inertie, le manque d’activité, le manque de mouvements physiques. Les asanas suivants sont conseillés : utkatasana, la posture de la chaise, paripurna navasana, la posture de la barque, pavanmuktasana, la posture du fœtus, bhujangasana, la posture du cobra, trikonasana, la posture du triangle.

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Source : Médecines extraordinaires

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