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Quid du principe de précaution en ce qui concerne l’implantation massive et déraisonnable des antennes 5G ?

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Cela reviendrait à effacer de notre mémoire l’énorme mensonge de

Tchernobyl du 26 avril 1986 !

Flashback : Ce 26 avril 1986, une catastrophe nucléaire près de Tchernobyl, en Ukraine, faisait 47 morts directs, mais plus de 4000 victimes indirectes, au-delà des frontières. Entre 1986 et 2004, ce sont ainsi près d’un million de personnes qui ont perdu la vie à cause de cette catastrophe nucléaire. Vingt-cinq ans après, 80 % des enfants de Biélorussie et de très nombreux Ukrainiens sont malades à cause de la catastrophe de Tchernobyl.

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Ce jour-là, la France apprenait que le nuage de Tchernobyl s’était arrêté à la frontière... grâce à la ligne Maginot. C’est Sarkozy, alors délégué interministériel pour les énergies et le nucléaire dans le gouvernement Chirac, qui s’est chargé d’orchestrer cet énorme mensonge.

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Grave mensonge et irresponsabilité d’État

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Nous avons tous été irradiés... par le mal invisible et inodore, inventé par l’homme.

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Le gouvernement français nous a menti. On nous a laissé sortir dans la rue, on nous a laissé manger des aliments exposés à des taux de radioactivité considérés comme dangereux... alors même que ces aliments étaient déclarés impropres à la consommation et interdits à la vente dans tous les pays européens voisins !

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Seulement voilà : la France demeure le pays possédant le plus de centrales nucléaires... et donc le plus de risques de catastrophes du nucléaire "domestique". On voulait soi-disant éviter un état de panique générale, mais le plus grave s’était pourtant déjà produit... En vérité, le gouvernement voulait surtout empêcher à tout prix les Français de perdre confiance en l’énergie nucléaire, dans laquelle la France avait tout investi... en serions-nous là aujourd’hui, tous si fiers de nos 19 centrales et de nos 58 réacteurs, si le gouvernement avait simplement pris ses responsabilités à l’époque ?

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Car le gouvernement SAVAIT !

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Le 1er mai 1986, alors que le fameux "nuage de Tchernobyl" survolait la France, plusieurs centrales nucléaires voient toutes leurs indicateurs dans le rouge, averties de taux de radioactivité très préoccupants. Après une vérification d’un fonctionnement parfaitement normal de leurs réacteurs, les ingénieurs comprennent que la menace ne vient pas de l’intérieur de la centrale... mais de l’extérieur ! Tous tenus à la confidentialité, personne n’a pu évoquer ce sujet à la presse à l’époque.

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En mars 2005, deux « experts indépendants », Paul Genty et Gilbert Mouthon, ont remis un rapport au juge d’instruction Marie-Odile Bertella-Geffroy. Ce rapport s’inscrit dans l’instruction judiciaire entamée en mars 2001 par le dépôt de plainte pour « défaut de protection des populations contre les retombées radioactives de l’accident » par l’Association française des malades de la thyroïde et la CRIIRAD. Ils affirment qu’ils ont constaté que sur la base de documents saisis lors de perquisitions dans des ministères et organismes impliqués dans la prévention du risque nucléaire, les mesures de radioactivité effectuées à l’époque par les autorités françaises, EDF, la Cogema ou la gendarmerie étaient beaucoup plus élevées que celles communiquées à la presse et à l’opinion publique.

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LE GOUVERNEMENT SAVAIT, mais l’économisme, cette idéologie nocive, c’est aussi ça : empêcher à tout prix un ralentissement de la croissance, quitte à mettre en péril la vie de dizaines de millions de personnes... Au nom de l’économie, le lobby du nucléaire n’a eu aucun mal à faire taire les politiques de l’époque, représentés en première loge par Chirac, premier ministre, tout juste arrivé au pouvoir et Sarkozy, son délégué interministériel pour les énergies et le nucléaire... Premiers pas, premier MENSONGE D’ÉTAT, loin d’être le dernier !

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Aujourd’hui, la France ne sait plus quoi faire des déchets engendrés par ses centrales. La France ne sait toujours pas ce qu’elle fera de tous ses réacteurs nucléaires, ayant déjà largement dépassé leur espérance de vie initiale, lorsqu’il faudra les remplacer...

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La grande réponse à tout demeure inlassablement la même, aussi stupide soit-elle : ENTERRONS TOUT ! Allons-y, enterrons les déchets radioactifs dans la France rurale, pauvre et silencieuse. Cachons toutes nos horreurs que l’on ne saurait voir... Alors que nous ne savons rien "en pratique" de l’évolution de ces déchets, et que seule leur observation en surface serait "raisonnable" (tout comme l’arrêt du nucléaire pour éviter leur prolifération).

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Aujourd’hui, les "experts" du nucléaire nous assurent qu’un "accident" (et surtout pas : "catastrophe humanitaire", puisqu’après tout le bilan officiel de l’évènement, de 4000 morts, n’est toujours pas à ce jour remis en cause) comme celui de Tchernobyl ne peut en aucun cas arriver en France... comme bien sûr il ne pouvait en aucun cas arriver en URSS avant le 26 avril 1986.

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On est donc rassuré et on accepte sans aucun débat démocratique le nouveau réacteur nucléaire ITER... la voie vers la fin du monde ? Nous continuerons donc à faire l’autruche et à enterrer nos déchets radioactifs sous nos pieds, au mépris des générations futures, qui ne se souviendront peut-être plus où ils se trouvent quand elles creuseront leurs tombes pour se protéger six pieds sous terre de l’apocalypse nucléaire qui les menace tous... et au mépris aussi du risque que nous faisons courir aux extra-terrestres qui viendront les déterrer lors de leurs fouilles archéologiques sur l’espèce humaine, dans quelques dizaines de milliers d’années, lorsque l’humanité aura depuis longtemps disparue.

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Dans tous les scandales sanitaires, les mensonges n’ont été motivés que par l’argent généré, les conflits d’intérêts.

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