5G : A quoi faut-il s’attendre ?
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Le constat alarmant de Marc Turenne
Rédacteur médical, docteur en philosophie
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Les antennes 5G sont installées depuis un moment.
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Selon le site de l’Arcep, l’autorité de régulation des communications, la 5G a déjà commencé à être expérimentée dès 20181.
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Évidemment, il n’y a pas eu la moindre consultation démocratique sur ce sujet, et cela pour deux raisons :
La première, c’est que la 5G représente l’équivalent d’une révolution industrielle à elle toute seule : sur elle repose toutes les nanotechnologies, qui sont un enjeu de pouvoir considérable.
La seconde, c’est que l’impact long terme de la 5G sur l’ensemble de la population n’a absolument pas été étudié. Un argument qui aurait évidemment pesé dans la balance dans le cas d’un référendum.
Or il serait tout de même essentiel de savoir si ces ondes seront dangereuses ! D’autant que nous devrons a priori les supporter un long moment!
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Rappelons que le principe de précaution, qui stipule qu’on évite d’utiliser une technologie si on soupçonne qu’elle est nocive, a complètement été méprisé.
Mais ceci n’a rien d’un simple oubli.
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Car la 5G utilise des fréquences qui sont les mêmes que celles de votre four à micro-ondes.
Même si leurs puissances ne sont pas comparables en intensité, il y a fort à parier que la 5G soit extrêmement dangereuse pour notre organisme.
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Un brouillard d’ondes nous entoure
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Les communications utilisent les ondes radio.
La 4G utilise les fréquences qui vont de 600 à 2500 mégahertz.
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La 5G reprend ce spectre, mais pousse jusqu’à 300 gigahertz (GHz), en utilisant les ondes dites « centimétriques » et « millimétriques ».
Toutefois, c’est moins la nature des ondes qui est la cause de dangers potentiels, que la puissance de l’onde, mesurée en watts (W).
Pour la 5G, les différents organismes de normes internationales2 s’accordent à dire qu’il ne faut pas dépasser 0,1W/cm².
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Mais ces normes ne prennent pas en considération l’accumulation des différents appareils tout proches de nous.
Cet environnement saturé d’ondes risque de créer des conditions de santé particulièrement néfastes.
Leurs symptômes potentiels ont été étudiés au moins dans 5 documents tout à fait officiels, commandés ou produits par des Etats :
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Une étude commandée par la Slovénie et menée par le professeur Akimasa Hirata de l’Institut de Technologie de Nagoya3. Elle a conclu au refus d’adopter la 5G par ce pays ;
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Le rapport déclassifié de la CIA de 1977 qui fait la somme des études soviétiques sur les ondes à haute fréquence4;
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Le rapport de l’agence nationale de l’environnement américain, publié en 19835;
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Le livre de Michaelson et Lin, qui recense notamment des études de l’armée américaine6;
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Les standards de sécurité pour l’utilisation des micro-ondes rédigé par l’organisme des normes internationales (IEEE)7, en 2005.
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Malgré les preuves, la 5G sera disponible pour les consommateurs fin 2020 dans l'Hexagone. Les opérateurs, comme Orange, SFR ou Bouygues Telecom, mettent tout en œuvre pour déployer leur réseau le plus rapidement possible.
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Des symptômes alarmants
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Contrairement à la 4G dont les ondes ont une grande portée, la 5G diffuse des ondes (des micro-ondes) beaucoup plus ciblées sur de courtes distances.
Or, on sait que les micro-ondes de l’appareil qui porte le même nom, peuvent faire chauffer le corps humain jusqu’à lui faire gagner 6° supplémentaires… Sachant qu’à 5°de plus, on constate déjà des lésions cérébrales irréversibles.
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Les objets connectés peuvent sur le long terme nous causer des dommages physiologiques graves.
Pour connaître à quoi nos États nous exposent, je vous dresse ici la liste des symptômes relevés sur les personnes soumises aux ondes à haute fréquence :
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Hausse de la température du corps (tout le reste en découle) ;
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Maux de tête ;
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Baisse des granulocytes (un type de globule blanc) ;
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Fatigue ;
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Irritabilité ;
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Difficultés à dormir ;
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Inhibition de l’activité sexuelle chez les hommes, +25% de cas de trisomie 21 chez les enfants de ces hommes ;
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Problèmes de mémoire ;
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Hypertension ;
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Dérangement du myocarde chez les patients atteints d’arthrose ;
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Difficultés respiratoires (hypoxie) ;
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Inhibition de la noradrénaline, une hormone essentielle pour l’équilibre émotionnel et la concentration.
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Avant même l’arrivée de la 5G, la 4G a fait beaucoup plus de dégâts sur nous que nous voulons l’admettre.
Une étude publiée en 2018 atteste d’une baisse du nombre des spermatozoïdes et de la qualité du sperme chez les utilisateurs fréquents de la 4G8.
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L’épidémie de cancers persistante ne peut être seulement imputée à l’alimentation9. Même en calculant l’espérance de vie, il y a eu 20% de cancers en plus entre 2012 et 2018, c’est-à-dire depuis l’adoption de la 4G !
Et selon ces mêmes spécialistes, ces chiffres sont voués à augmenter…
D’autre part, si l’on inscrit le débit d’onde du téléphone sur toutes les publicités, c’est parce qu’au-delà d’une certaine exposition, il est reconnu que les ondes présentent très officiellement des risques cancérigènes.10
La mort des insectes en masse depuis quelques années, ainsi que des animaux sauvages, commence à être reliée au wifi et à l’émission des ondes 4G.11
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Curieusement, on ne s’y était pas intéressé plus que ça jusqu’ici…
Agissons avant qu’il ne soit trop tard !
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Dans cette course folle à la puissance technologique, la 5G sera rapidement dépassée par la 6G, encore 100 fois plus puissante12, qui devrait arriver d’ici 2028-2030.
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Il y aura ensuite la 7G13, probablement d’ici 2035.
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Nous avons encore le pouvoir d’arrêter cela, mais nous devons exiger des personnes qui nous gouvernent des garanties plus solides.
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La 5G doit être réservée à un usage militaire et un moratoire de 5 ans doit être mis en place sur la 4G, afin de voir les effets sur la fertilité, les cancers et les animaux !
Le Wifi en ville devrait être interdit, et son acceptation sur le lieu de travail, réglementée par un accord du salarié ou du travailleur indépendant.
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De plus, il devrait être légalement beaucoup plus simple pour les usagers d’éteindre leur wifi, ce qui est fort compliqué avec les « box » actuelles.
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Même si la technologie est essentielle à un pays pour qu’il se défende en cas d’attaque, elle ne doit ni nous être imposée, ni nous aliéner.
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Marc Turenne
Rédacteur médical, docteur en philosophie
Sources :
1.https://www.arcep.fr/cartes-et-donnees/nos-publications-chiffrees/experimentations-5g-en-france/tableau-deploiements-5g.html
2.https://intranet.birmingham.ac.uk/eps/documents/public/emuw2/WF03.pdf
3.http://emfhealth.info/docs/eng/3_MWF%205G_ExposureLimitsAbove6GHz_Hirata.pdf
4.https://www.cia.gov/library/readingroom/docs/CIA-RDP88B01125R000300120005-6.pdf
5.https://play.google.com/books/reader?id=TKIKAQAAMAAJ&hl=fr&pg=GBS.SL18-PA1
6.Sol M. Michaelson et James C. Lin Biological Effects and Health Implications of Radiofrequency Radiation, Springer Science, 1987.
7.http://emfguide.itu.int/pdfs/C95.1-2005.pdf8.http://emfguide.itu.int/pdfs/C95.1-2005.pdf
9.https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/02/04/le-cancer-est-en-forte-progression-dans-le-monde_6028298_3244.html
10.https://www.anses.fr/fr/content/radiofr%C3%A9quences-t%C3%A9l%C3%A9phonie-mobile-et-technologies-sans-fil
11. https://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-5746641/Experts-warn-radiation-WiFi-power-lines-poses-credible-threat-Earths-species.html
12.https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/telephonie-mobile-6g-sera-100-fois-plus-rapide-5g-79330/
13.https://cmte.ieee.org/futuredirections/2019/03/23/what-about-7g/