La recherche scientifique
Shilajit
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Des recherches cliniques ont permis de montrer que le shilajit a des effets bénéfiques sur l'homme. Il augmente la longévité, améliore la mémoire et les capacités cognitives. Il diminue allergies et problèmes respiratoires, réduit le stress et soulage les troubles digestifs. Il a des activités anti-inflammatoire et antioxydante, il stimule l'immunité et augmente la force et l'endurance.
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Plusieurs groupes de recherche, au cours de ces 20 ou 30 dernières années, ont commencé à prendre au sérieux les revendications des remarquables pouvoirs thérapeutiques du shilajit.
Plus récemment, une équipe a voulu comparer les résultats de recherches scientifiques relatés dans des textes ayurvédiques anciens avec ceux obtenus par la recherche moderne. Ils ont trouvé de nombreuses similitudes. Les plus importantes d'entre elles portaient sur la capacité du shilajit à transporter d'autres molécules. Par ailleurs, les effets biologiques du shilajit révélés par la recherche moderne donnent du crédit à ses propriétés antivieillissement et rajeunissantes revendiquées par la médecine ayurvédique.
Des chercheurs de l'université Banaras Hindu ont recueilli des échantillons de shilajit à Badakstan, à la frontière du Tadjikistan, en Afghanistan, à 2 800 mètres d'altitude et ont préparé des solutions aqueuses pour étudier son action pharmacologique sur le système nerveux central, le système cardiovasculaire, les muscles squelettiques, les sécrétions gastriques et l'inflammation sur des souris albinos.
Ces simples solutions aqueuses présentaient une activité biologique. Ainsi, l'activité anti-inflammatoire du shilajit était comparable à celle du bêtaméthasone, un glucocorticoïde donné par voie orale à la dose de 0,55 mg. Ces résultats suggèrent que le shilajit pourrait avoir un rôle dans le traitement des rhumatismes, comme le suppose la médecine traditionnelle. L'étude a également montré que le shilajit est un analgésique et un possible agent antiulcéreux, des doses allant jusqu'à 1 g par kg ne posant aucun problème apparent.
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En 1989, le groupe de Banaras a publié un papier sur le rôle du shilajit dans le traitement des troubles allergiques. Les chercheurs ont alors réalisé que les solutions aqueuses non transformées de shilajit avaient une valeur limitée et qu'utiliser une combinaison des principaux constituants serait le meilleur moyen de déterminer les principes actifs.
Ils ont étudié les effets du shilajit et les effets combinés de ses différents constituants. Les résultats ont été prometteurs. Le shilajit et différentes combinaisons de ses principaux constituants semblaient offrir un traitement potentiel des troubles allergiques, exactement comme la médecine traditionnelle le suggérait.
Des investigations sur une possible activité adaptogène du shilajit ont fait émerger certaines caractéristiques suggérant qu'il pourrait avoir une activité nootropique (puissant stimulant cérébral) et anxiolytique.
Une équipe de chercheurs a étudié ces deux actions du shilajit en utilisant des paradigmes comportementaux acceptables sur des rats albinos. Les modifications dans les monoamines ou leurs métabolites ont été examinées chez ces animaux pour expliquer les effets pharmacologiques observés. Les résultats ont indiqué que le shilajit avait une activité nootropique et anxiolytique significative.
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Les études neurochimiques ont indiqué que le shilajit induisait dans le cerveau des rats une diminution du renouvellement du 5-HTP associée à une augmentation de l'activité dopaminergique expliquant les effets bénéfiques.
Le shilajit est utilisé dans la médecine indienne pour atténuer des déficits du fonctionnement cérébral, incluant l'amnésie chez des patients en gériatrie. Une étude a été réalisée pour évaluer si les effets stimulants sur la mémoire d'extrait de Withania somnifera et de shilajit étaient dus à des altérations neurochimiques de systèmes spécifiques de neurotransmetteurs. Les résultats ont montré que les deux extraits augmentaient la capacité des récepteurs à acétylcholine de type muscarinique, ce qui pourrait expliquer en partie les effets stimulants de la cognition et de la mémoire.
Une étude a évalué chez des rats les possibles activités anti-inflammatoires et protectrices de l'ulcère du shilajit. Ce dernier augmente le rapport hydrates de carbone sur protéines et diminue l'index d'ulcère gastrique, indiquant une augmentation des effets bénéfiques de la barrière mucosale. Les résultats ont également montré un effet anti-inflammatoire significatif sur l'arthrite. Les résultats de cette étude sont en faveur d'une utilisation du shilajit dans les ulcères peptiques et l'inflammation.
Il potentialise l'effet d'autres traitements
En agissant comme transporteur, le shilajit optimise l’assimilation et l’acheminement de la plupart des nutriments aux cellules-cibles au sein de l’organisme. Il est en fait un potentialisateur de tous les autre traitements.
En médecine chinoise le shilajit est souvent utilisé en complément d'un autre remède le Ho Shou Wu (lui aussi remède de longévité).
Plus près de nous, on sait que lorsque l’on associe le shilajit à la coenzyme Q10, on observe une augmentation de la production d’énergie dans le cerveau de 56 % et dans les muscles de 144 %.