En août 2020, 170 scientifiques ont lancé une alerte planétaire sur les dangers de la 5G.
En septembre 2020, une trentaine de députés en France ont réclamé une commission d’enquête pour évaluer les risques sanitaires de ce scandale.
Le combat doit continuer !!
NON, la 5G n’est PAS une “innovation clé”
Bien au contraire, c’est une technologie dangereuse !
Et ce scandale nous prouve encore une fois que nous ne sommes pas décisionnaires.
Il est absolument nécessaire de se protéger des ondes qui nous cernent et pas seulement celles de la 5G… mais de TOUTES les ondes !
Les ondes électromagnétiques nocives sont PARTOUT : téléphone portable, wifi, antennes relais, télévision, radio, chaîne hifi, montres connectées…
Nous baignons dans un monde de fréquences toxiques !
De plus en plus d’études tendent à le prouver :
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Une étude, menée sur 10 ans, par l’OMS souligne que si vous passez plus de 30 minutes par jour près de votre téléphone, vous avez 40 % de risque en plus de développer une tumeur au cerveau ;
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En 2018, une étude de 3 mois menée sur des rats a montré qu’1 heure d’exposition par jour aux ondes avait dégradé leur ADN, développé des tumeurs et augmenté leurs problèmes cardiaques. EN 3 MOIS SEULEMENT !
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Pire encore, une étude canadienne menée sur des hommes a montré que 40 % des sujets sains exposés aux ondes ont eu des symptômes cardiaques allant de la sur-nervosité à la tachycardie… jusqu’à parfois l’arythmie cardiaque.
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Sans compter les autres méfaits des ondes qui accélèrent le vieillissement cellulaire, génèrent du stress, perturbent le métabolisme du glucose et entraînent des troubles du sommeil…
26 juin 2020
La 5G pourrait perturber les prévisions météo
Paradoxalement, la 5G pourrait affecter les observations météorologiques satellitaires et donc la qualité des prévisions météorologiques. En effet, l'accord conclu lors de la Conférence mondiale des radiocommunications qui s'est tenue à Charm el-Cheikh (Égypte) du 28 octobre au 22 novembre 2019, est loin de garantir que les applications 5G n’interfèreront pas avec les observations météorologiques à 24 GHz.
"Il est inquiétant et décourageant de voir l’histoire se répéter et la science perdre face à d’autres pressions de la société. En observant le coût que la société doit maintenant payer pour avoir ignoré les avertissements sur le réchauffement de la planète, on aurait pu espérer que la science atmosphérique aurait eu plus de poids." s'indigne le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT ou ECMWF) qui espère que la pression de l'Organisation météorologique mondiale assurera une prise de conscience accrue de l'impact de l'interférence sur les bandes passives.
Les inquiétudes sur les dangers de la 5G pour la santé sont-elles fondées ?
Les principales inquiétudes sur la généralisation de la 5G viennent de la multiplication des antennes relais émettant des ondes électromagnétiques. L'augmentation du nombre des antennes s'explique par le fait que les ondes millimétriques traversent mal les constructions en dur. Elles sont facilement absorbées par, les constructions, la pluie et les végétaux, interférant ainsi avec le signal. De plus, ces ondes hautes fréquences ont des longueurs d'onde beaucoup plus courtes, ce qui limite leur propagation. Pour pallier ce problème, des stations de cellules plus petites doivent être installées un peu partout dans notre environnement (lampadaires, poteaux de services publics, maisons …).
Face à cette prolifération d'antennes émettrices, nombreux sont ceux qui s'interrogent sur les effets à moyen-long terme du haut-débit sur la santé.
On distingue deux familles de radiations : les radiations ionisantes vs les radiations non-ionisantes. Les premières modifient l'ADN en raison de leur longueur d'ondes (λ) comme les UV, les Rayons X ou Gamma (γ), provoquant des mutations à l'origine de cancer. Les radiations non-ionisantes comme les ondes électromagnétiques, n'entraînent pas de modifications de l'ADN mais possèdent un effet thermique certain dont on sous-estime probablement les effets à long terme. Elles peuvent endommager les tissus biologiques par chauffage.
5G, des avis controversés sur la santé
En France, c'est l'Agence Nationale des Fréquences et l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire qui est chargée d'enquêter sur les risques controversés de la 5G. En 2011, un groupe de travail « radiofréquences et santé » a été créé afin de mesurer l'impact sanitaire de l'exposition des populations. Le rapport de 2013 ne mettait pas en évidence « d'effets sanitaires avérés ». L'Anses affirme également que l'exposition globale est « faible au regard des valeurs limites d'expositions actuellement utilisées ».
Pourtant, le Centre de Recherche International contre le Cancer (CIRC), qui fait partie de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a classifié les radiofréquences de 30KHz – 300 GHz (Hertz) en carcinogènes possible pour l'Homme (Groupe 2b).
Annie Sasco, pointure en Santé Environnementale et farouche opposante au déploiement de la 5G, met en garde contre les risques sanitaires des antennes relais. Elle dénonçait déjà en 2012 dans un article de L'Express, que la conclusion d'absence de risques sanitaires pouvait être biaisé par des conflits d'intérêts. Médecin en Santé Publique de formation, Annie Sasco a travaillé à l'OMS durant la plus grande partie de sa carrière. Elle ajoutais en décembre 2018 sur TV5 Monde, le "risque accru de tumeur du cerveau", notamment pour les enfants, ainsi que les « dégâts » déjà observés sur les insectes et les arbres.
Electro-hypersensibilité (EHS)
L'exposition accrue à ces ondes inquiète. En septembre 2017, 171 scientifiques, issus de 37 pays ont réclamé un moratoire sur le déploiement de la 5G, en attendant que les risques potentiels sur la santé humaine et l'environnement aient faits l'objet d'études scientifiques indépendantes.
Les personnes électro-hypersensibles (EHS) sont des personnes intolérantes à l'exposition aux ondes électromagnétiques. Bien que leurs symptômes (brûlures, acouphènes, migraines, etc.) soient reconnus du corps médical et très invalidants au quotidien, beaucoup de scientifiques refusent d'attribuer ces manifestations biologiques aux ondes. Pourtant les témoignages de malades laissent perplexes quant au possible lien entre l'EHS et l'exposition aux ondes. Cette pathologie émergente semble bien trouver son origine dans notre environnement, mais ne concerne que très peu d'individus à ce jour.
Les personnes atteintes d'EHS dénoncent un manque d'intérêt pour cette pathologie. Face au nombre grandissant d'Electro-Hypersensibles, certaines personnes sont contraintes de vivre recluses, loin de toutes sources d'ondes électromagnétiques, dans ce qu'on appelle les « zones blanches » (zone du territoire non desservie par un réseau de téléphonie mobile ou internet).
Le témoignage d'Isabelle, ex-Pharmacienne, nous explique la gravité de ces symptômes et l'incompréhension de la Médecine du Travail face à son état. Cette ancienne Lyonnaise a trouvé refuge en Ardèche dans le village de Pailharès, faiblement couvert en téléphonie mobile.
Les radiations émises par la 5G seraient
inoffensives pour la santé
Pour nos voisins américains, l'affaire est classée depuis le 08 Août dernier. L'état-major de la FCC (Federal Communications Commission, le gendarme américain des télécoms), avec le soutien de la Food and Drug Administration (FDA), a conclu que la 5G est tout aussi inoffensive que la 3G ou la 4G.
En France, l'Anses "a mis en évidence un manque de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels liés à l’exposition aux fréquences autour de 3,5 GHz. De ce fait, les experts évalueront la possibilité d’extrapoler les résultats des travaux d’expertise antérieurs de l’Agence sur les impacts sanitaires des diverses technologies de communications existantes (3G, 4G, Wi-Fi, …) qui utilisent des fréquences proches de la bande 3,5 GHz, de 0,8 à 2,45 GHz. Concernant les fréquences plus élevées, entre 20 et 60 GHz, les données disponibles dans la littérature sont plus nombreuses, les travaux d’expertise s’attacheront donc à les analyser pour évaluer les impacts sanitaires éventuels liés aux expositions dans la bande 26 GHz." dans un communiqué de fin janvier 2020.
Le 11 mars 2020, la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants a estimé que les radiations émises par la 5G étaient inoffensives pour la santé : "Nous avons pris en compte tous les types d’effets, par exemple si les ondes radio engendraient le développement d’un cancer sur le corps humain", a déclaré le Docteur Eric van Rongen, président de l’ICNIRP, à la BBC. "Il n’y a pas suffisamment de preuve scientifique pour conclure qu’il y a un tel effet", a-t-il conclu.
La Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP), est un organisme reconnu par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). C’est notamment elle qui a fixé la limite à 2 W/kg pour les ondes émises par les smartphones (DAS).
Toutefois, la Commission a durci ses lignes directrices sur les rayonnements non ionisants, établies en 1998 et utilisées par de nombreux pays pour établir leurs restrictions en matière de champs électromagnétiques. Ces nouvelles lignes concernant la 5G mais aussi les ondes radio, le Wifi, le Bluetooth et les réseaux 3G et 4G.
Ainsi, il est ajouté une limite d'exposition pour l'ensemble du corps et pour une exposition brèves (moins de 6 minutes), ainsi qu’une réduction de l'exposition maximale pour une petite région du corps. « La chose la plus importante à retenir pour les personnes est que les technologies 5G ne seront pas en mesure de nuire lorsque ces nouvelles directives seront respectées », rassure Eric van Rongen dans un communiqué de l'ICNIRP.
Si outre-Atlantique le débat est clos (du moins en apparence), le sujet risque de faire couler encore beaucoup d'encre en Europe et dans l'Hexagone. Impossible pour le moment de se prononcer formellement sur la dangerosité potentielle de la 5G sur la santé.
Un recul de dix ans minimum paraît indispensable pour y voir plus claire
sur la question.